Les anciens Astriens venaient de sortir de leur nouvelle communauté. Le spectacle qui s'offrait à eux n'était pas beau à voir : des cadavres en putréfaction, les zombies abandonnés au nom de la survie par les autres... L’odeur est désagréable et prenante malgré le vent qui balaie les corps morts.
Bwah ha ha ha ha !
L’Atlante Fou se tient sur un des cadavres, souriant de toutes ses dents, son scalpel géant sur l’épâule. Il contemple la vue sinistre et paraît s’en réjouir.
Voyez ! Voyez ce qui arrive à ceux qui fainéantisent et mettent en l’air mes beaux plannings de production ! Dans leur folle témérité, ils ont bravé les lois élémentaires de la survie et de l’organisation rationnelle, et regardez où cela les a menés !
Tel est le sort de ceux qui ne plient pas devant la logique et les impératifs matériels, niark niark niark !
Les récents dérèglements d’organisation et le meurtre d’un zombie semblaient avoir atteint encore un peu plus l’esprit de l’Atlante Fou. Soudain, il se figea et l’étrange lueur psychopathe s’éteint dans ses yeux, pur laisser place à la détresse.
Ils… sont… morts ! Morts ! Ils riront plus jamais, c’est trop triste ! En plus je suis sûr que Mongo aurait aimé les pandas. Et j’en… J’EN AI TUE UN ! HAAAAAAAAAAAAAAA…
L’Atlante Fou sembla basculer en arrière, s’affaisser sur lui-même pour se relever aussitôt. Il se retourna vers les autres et son comportement était redevenu normal.
Allons donc récupérer ce qu’il est possible de sauvez, je crains que nous n’ayons besoin de toutes les ressources disponibles pour survivre encore. Avec tous ces… dérèglements de production… et… ces… zombies…
Bwah ha ha, ils sont morts ces empêcheur de s’organiser en rond ! ET J’EN AI TUE UN !
Hum… J’ai dis quelque chose ?